Aux futurs flûtistes

Description et « famille » des flûtes traversières

Une famille sobre aux membres peu appelés à jouer. Deux sont assidus dans les orchestres; le piccolo, le plus aigu des instruments de musique, et la flûte traversière (ou grande flûte) présents au côté des hautbois et clarinettes; les deux dernières sont les flûtes en sol et basse rarement employées par les compositeurs.

En trois parties, la tête (l'embouchure), le corps principal et la patte, la flûte traversière pourrait être un instrument de poche. La grande flûte est en do (la note entendue est la note écrite) avec trois octaves du do(3) → do(6) parfois elle descend au si; la patte est alors nommée patte de si pour patte de ut (ce n'est pas bien compliqué).
La posture du flûtiste, instrument horizontal et de travers, vient de l'embouchure transversale de la flûte faite pour couper le souffle d'air à son entrée. En considérant une tablature vous remarquerez l'auriculaire de la main droite (le petit doigt), quasiment toujours baissé à la patte de ut, sur la clé de mibémol; cette clé est utilisée comme point d'appui pour stabiliser la flûte traversière, celle-ci n'a en effet aucun repose pouce ou artifice aidant à assurer l'équilibre (l'on s'y forme rapidement même sur le dodièse à vide).

L'embouchure se monte le bord extérieur de l'orifice juxtaposé dans l'alignement des clés, la tringle de la patte de ut doit correspondre perpendiculairement au milieu du trou de la clé de (vous trouverez des images sur internet pour le mettre en évidence). Attention de ne pas se saisir de la couronne de la flûte traversière lors du montage.

Accorder sa flute traversière

Tête de flûte, bonnette et liège démontés
Couronne et bouchon de liège d'accordage

La tête de flûte traversière est fermée à une extrémité par la couronne, bonnet de tête ou bonnette de réglage de l'accord. La couronne emboîtée, visse et dévisse un bouchon en liège qui permet l'accord de l'instrument, c'est ce qui se nomme une coulisse d'accordage. Ce liège encadré de deux disques métalliques, vieillis, se rétracte... et, éventuellement, peut être enveloppé d'une bande Téflon (peu de force de frottement), mais devra être changé si son étanchéité est défectueuse.

La position du bouchon de liège est contrôlée avec l'écouvillon (en bois) introduit en buté sur le bouchon; la rainure gravée sur le manche, qui vaut pour jauge de profondeur devrait apparaître au centre du trou (du noyau).
Formellement il est mesuré du fond du dispositif au milieu de l'embouchure 17mm.

Il y a trois, quatre manipulations très simples mais qui ne s'inventent pas, comme ne pas tirer sur la tige filetée pour changer le bouchon de liège mais au contraire le pousser (avec un bâton creux !) pour l'extraire côté opposé au bonnet, pour cette raison voyer d'abord cela avec un flûtiste ou un luthier.

L'accord de la flûte fait; le musicien préfère plus sûrement baisser la note en tirant au millimètre sur la tête (emboîtée par son tenon au corps), d'autant que la lèvre supérieure couvrant et découvrant l'embouchure, baisse ou monte la note (pour ce motif il est rapidement nécessaire de savoir monter convenablement son embouchure).

Un instrument à vent s'accorde après avoir joué quelque peu avec, l'on dit chauffer l'instrument.

Le matériau et son entretien

Il est différencié la flûte d'étude à alliage commun mais facile à usiner, de la flûte traversière plus artisanale en argent, jusqu'à celle destinée aux professionnels émérites si l'on considère le prix onéreux que peut atteindre un alliage précieux avec or. Le temps pour l'élève de placer les lèvres et sa colonne d'air justifie le modèle simple et les occasions révisées (des conservatoires font des prêts d'instruments à leurs élèves).
Des compromis comme la tête en argent massif, en alliage d'or, ou encore seul le noyau, sont à regarder, mais n'ayez crainte, l'instrument n'a jamais fait le musicien ni sa carrière.

Vis, axes, tiges sont de petits diamètres sensibles aux pressions ou simplement à l'encrassement; en vertu de quoi un entretien régulier préserve et prolonge la qualité de la flûte.
Après avoir joué, la tête, le corps, sont tout abord égouttés et essuyés à l'écouvillon enveloppé de gaze, les touches et clés (dont soldièse et mibémol) sont passés au contact léger d'un chiffon juste pour effacer la sudation à l'action acide sur une surface métallique. Enfin l'instrument dont les tampons doivent s'assécher sera laissé démonté exposé dans sa boite, sans excès, quitte à l'ouvrir de retour chez soi après une répétition.